Ils font littéralement le lien entre les équipes de terrain et la direction.
Et cette posture est encore renforcée avec les nouveaux modes d’organisation du travail hybride.
Mais jouer à la fois le rôle de transmission et d’ancrage auprès des collaborateurs peut-il se résumer ou se définir par cette expression « courroie de transmission »?
Leur rôle clef au niveau individuel et collectif n’a rien à voir avec l’univers froid des machines !
👉 Parmi ses nombreuses missions, le manager de proximité doit en effet savoir co-construire et animer.
Ce qui implique une dimension relationnelle forte… et une communication de proximité « incarnée ».
Être réellement dans l’empathie, sans pour autant être intrusif, écouter pour comprendre, repérer les signaux faibles….👂
👉 Il lui est aussi demandé d’accompagner chaque membre de son équipe à « grandir » et à gagner en autonomie.
Alors que souvent, il n’a pas été préparé à tout cela. Et que lui-même se débat avec ses interrogations et ses doutes.
🚢⚓Le manager de proximité serait plutôt pour son équipe une amarre.
En d’autre terme, le cordage qui sert à retenir un bateau en l’attachant à un point fixe comme un quai. C’est dire son rôle crucial dans l’accostage et l’importance de son choix : il y va de la sécurité du bateau !
Comme les amarres, le manager de proximité réunit deux caractéristiques essentielles :
la résistance à la rupture et l’élasticité.
Quel rapport ?
L’élasticité de l’amarre permet d’amortir les mouvements du bateau dus au vent et au vagues.
De la même manière, le manager de proximité, en contact permanent avec le terrain, joue le rôle de tampon.
➡️ Censé protéger son équipe de certaines pressions, il atténue « les chocs » pour assurer sécurité et confort psychologique de celle-ci.
Il réussit plus ou moins selon l’intensité, la force des événements internes ou externes à l’entreprise – et la latitude dont il dispose – mais à quel prix.
Et pour lui, comment réussit-il à absorber les chocs, et combien de temps ?
La résistance à la rupture de l’amarre est souvent mise à mal et notamment en cas de vents violents ou de tempête.
➡️ De façon similaire, le manager de proximité doit faire preuve d’une très grande capacité d’adaptation, et disons le, de résilience.
Les changements successifs, les ruptures, voire les crises, qui rythment la vie de l’équipe, et qu’il faut accompagner, le « secoue ». Il est cependant celui qui met en perspective, explique, donne le sens, alors qu’il ne possède pas toujours les bonnes clés de lecture et de compréhension…
Tous ces chocs et mouvements peuvent fragiliser à terme le manager de proximité. Il n’a pas toujours la possibilité ou le temps de se protéger et de se « mettre dans une bulle ».
Je suis coach professionnel. Et je propose des sas de décompressions aux managers de proximité qui ont envie ou besoin de lâcher prise.
Avant que la corde ne lâche…