Le management n’est plus un objectif en soi dans le monde du travail.
Pour les plus jeunes collaborateurs-collaboratrices, c’est même plutôt le contraire…
Seuls 2 jeunes professionnels sur 10 souhaitent devenir managers !
Une enquête menée en septembre 2024 par le cabinet de recrutement Robert Walters auprès de 3 600 professionnels révèle le rejet des fonctions de supervision et des hiérarchies rigides.
En effet, 72% de ces actifs issus de la génération Z (nés entre 1995 et 2012) veulent faire progresser leur carrière autrement.
Ils souhaitent développer leur expertise individuelle, plutôt que de prétendre à des postes impliquant de la gestion d’équipe.
Et 30% opteraient pour une organisation hiérarchique horizontale et centrée sur le collectif.
C’est le phénomène de
« déhiérarchisation consciente ».
La génération Z semble préférer :
– se concentrer sur ses compétences techniques plutôt que de monter en hiérarchie.
– aller vers plus de flexibilité.
Et si management il y a, ils plébiscitent une autorité basée sur la compétence plutôt que sur le simple statut.
Elle doit être méritée à travers l’expérience et la démonstration de compétences.
Complexité croissante du rôle pour eux, manque d’affinités avec la fonction, responsabilité difficile à porter, sacrifices personnels, stress, charge de travail et surtout mentale souvent disproportionnée par rapport à la reconnaissance ou à la rémunération…
Devenir manager ne fait plus rêver.
Cette mutation traduit en fait une profonde évolution des priorités professionnelles.
Explorer des chemins de carrière plus alignés avec leurs aspirations et leurs valeurs, concilier équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle représentent des impératifs pour les « zoomers ».
Un indice supplémentaire que le management doit continuer de se transformer pour inspirer.