ALERTE : santé mentale !

Depuis 1992, l’OMS organise une campagne mondiale pour la Journée mondiale de la santé mentale.
Son objectif : mettre en lumière les différentes stigmatisations autour de la santé mentale.

Le sujet n’est donc pas nouveau. Mais la pandémie de 2020 a accéléré certains risques et degradé des situations.

Hier, 10 octobre, cette nouvelle édition a mis en exergue des chiffres toujours plus préoccupants.

42 % des salariés français, selon le dernier baromètre du cabinet Empreinte Humaine, déclarent une détresse psychologique.

Malgré le récent coup de projecteur du gouvernement, le sujet, complexe et multi-factoriel,, est-il vraiment pris en compte en entreprise ?

Si les organisations ne peuvent pas pallier à tout, elles ont en revanche une responsabilité.
Et notamment vis à vis de certaines pratiques qu’elles acceptent, à défaut de sanctionner, ou laissent faire.
Des pratiques qui ne relèvent pas que des managers, eux-mêmes « victimes ».
Pression insidieuse, moqueries faites « sous couvert » de « plaisanteries », harcèlement déguisé entre collègues…
Résultat : six travailleurs français sur 10 ressentent du stress au moins une fois par semaine…

Hotline ou appli ont le mérite d’exister et peuvent apporter un réconfort, mais momentané.
La mesure est souvent corrective et ne participe pas à la prévention.

Seule une attention humaine forte et un renouveau managérial à tous les niveaux peut faire bouger les lignes.

En tant que coach, j’écoute énormément de récits de difficulté, liés aux complexités organisationnelles, à l’absentéisme, au désengagement…

Et au centre, la question de la reconnaissance qui revient en boucle.

Il est urgent de revenir aux fondamentaux : aux be-a-ba !
L’être humain se nourrit de signes de reconnaissances et d’interaction.
C’est un besoin fondamental de l’espèce humaine.
Sans « stroke », c’est la « mort » psychologique à petit feu.
Le « bonjour » sincère du matin, le réel « merci », un regard encourageant, une communication authentique, l’attitude et le sourire : tous ces comportements contribuent au bien-être et à la sécurité psychologique.

Alors, soyons généreux pour nous comme pour les autres !