Pas besoin d’être héroïque pour oser affirmer des convictions et prendre des décisions !
Cette « vertu » – au sens aristotélicien – apparaît plus comme une pratique « ordinaire » qui s’exerce au quotidien.
Et elle n’est pas l’apanage seulement des managers : le courage peut se répartir dans l’équipe.
Au service d’un leadership partagé, chacun peut incarner des valeurs d’authenticité (oser être), vulnérabilité (oser dire) et d’exemplarité (oser agir).
Pratique et répétition, le courage est bien une réponse situationnelle en entreprise.
Et il suppose d’être au clair avec ses peurs pour les dépasser et assumer des risques réels ou supposés, notamment relationnels.
En effet, derrière se cache un ensemble de craintes : la peur du jugement, de mal faire, de décevoir, de se tromper. C’est le fait d’anticiper à l’avance un résultat négatif qui pèse dans la balance.
Car prendre une décision n’est jamais un acte anodin et isolé. C’est une interaction complexe entre soi, son environnement, et les circonstances.
Reconnaître, expliciter et quantifier le risque mais aussi, l’accepter comme l’échec ou l’erreur est indispensable pour rester serein et aligné quoi qu’il arrive.
Article à lire sur le sujet : https://theconversation.com/le-courage-en-management-oser-etre-dire-et-agir-230813